Un Siglo de Arte


Un recorrido por el arte del SXX


Marcel Duchamp
Fountain, 1911



Sherrie Levine
Fountain (After Marcel Duchamp),1991


1850-1900


1850-1900
Realismo 
Impresionismo
Postimpresionismo
Simbolismo
Art Nouveau- Modernismo

DEL REALISMO AL POSTIMPRESIONISMO




Movimiento artístico del siglo XIX, de carácter fundamentalmente francés, caracterizado por una rebelión contra los temas tradicionales de orden histórico, mitológico y religioso a favor de escenas no idealizadas de la vida moderna.


Situado entre el romanticismo y el simbolismo, se trata de un periodo que da especial importancia al presente y tiende a la exclusión de todo lo que no sea verificable como hecho; tomando los artistas conciencia de los terribles problemas sociales de la industrialización. A diferencia del naturalismo, el realismo es menos crudo y descarnado ya que añade a la intención reproductiva una relación dialéctica y un juicio del artista sobre la realidad interpretada. Su principal representante esGustave Courbet. Los cubistas dicen encontrar en ellos, fuente de inspiración para sus ideas.


                                                                                  
Courbet (1819-1877)





Daumier (1808-1879) 

























































La historia del movimiento se inicia a comienzos de los años setenta del siglo XIX cuando un grupo de pintores apoyados por algunos marchantes, como Paul Durand Ruel, deciden fundar una "Sociedad Anónima Cooperativa" y realizar su propia exposición en 1874, en París y en casa del fotógrafo Nadar, lejos de la tutela del Estado.


El crítico Louis Leroy utiliza el término impresionismo para designar despectivamente pinturas que seguían el estilo de Monet. Poco después, los críticos Castagnary y Rivière lo emplean para describir el estilo de este pintor pero positivamente. Monet,Renoir, Sisley y Pissarro, reconocen a Manet como su maestro y se centran en intentar captar los efectos de la luz y de la atmósfera en la realidad objetiva. Su pintura al aire libre tiene como precedente a los artistas de la Escuela de Barbizon; pero los impresionistas abandonan los planteamientos nostálgicos de aquéllos y salen definitivamente del estudio. Esto les obliga a utilizar el color directamente extraído del tubo, en pinceladas cortas y rápidas, con frecuencia empastadas, en detrimento del dibujo. Inciden de este modo en la materialidad de la obra de arte, en la valoración de la pintura en si misma, no como representación. El cuadro deja de ser ventana y mera imitación de la realidad. Su condición de coloristas les lleva a eliminar los negros y los tonos pardos para acentuar así la sensación de luz y color. Por otra parte, el conocimiento de las teorías de Chevreul les exime de la preocupación por la composición, siendo el ojo del espectador el que debe ordenar el conjunto. Todo esto convierte a este movimiento en pieza clave para la historia de la pintura, ya que posibilita la transición del realismo del siglo XIX al neoimpresionismo y a los movimientos del siglo XX, que afirman la validez de la pintura como tal. 


Monet (1840-1926)









































Un bar de las Folies Bergère, 1881

Renoir (1841-1919)

























Agrupa diversas tendencias pictóricas que surgieron en Francia entorno a 1880-1905 como reacción al impresionismo.


Esta denominación es acuñada por el pintor y crítico británico Roger Fry en 1910 con motivo de una exposición de pintura francesa moderna organizada en Londres bajo el título de "Manet y los postimpresionistas". En esta exposición participaban: Cézanne,Vincent van GoghPaul Gauguin y Matisse, aunque por entonces, los tres primeros ya habían muerto. Estos pintores muestran una escasa uniformidad estilística, reconociendo el propio Roger Fry la vaguedad del término, no obstante aprecia en todos ellos una actitud de superación del impresionismo y una preocupación por nuevas formas de expresión.



Cézanne (1939-1906)

















De Cezánne al Cubismo





Van Gogh (1953-1890)




















Trigal con cuervos, 1890



Café nocturno, 1888

De Van Gogh al Expresionismo


Gaugin (1848-1903)






































                                         



El Cristo amarillo, 1889

De Gaugin al Simbolismo y Fauvismo





















SIMBOLISMO

Simbolismo
[Fuente: http://www.masdearte.com/]


Término que se utiliza para designar a la tendencia artística que se vale de símbolos para buscar el conocimiento intelectivo y la expresión conceptual.

El simbolismo por antonomasia es un movimiento francés del siglo XIX. Consideran la obra de arte como el equivalente de la emoción que provoca una experiencia y cuyos elementos visuales han sido transformados más que representados. Conciben el arte como un sueño, lo que les relaciona con la revelación freudiana de las leyes de la experiencia psíquica y que tiene como consecuencia la búsqueda de las leyes del arte mismo en el estudio de los objetos producidos por los pueblos primitivos. De esta investigación sale la mayor parte del arte de los últimos años del siglo XIX y crea las premisas del arte del siglo XX. Entre sus precursores Moreaude Chavannes yRedon, siendo su máximo representante, Gauguin.

Manifiesto Simbolista, 1886

[Le Figaro, 18 septembre 1886]


Comme tous les arts, la littérature évolue : évolution cyclique avec des retours strictement déterminés et qui se compliquent des diverses modifications apportées par la marche du temps et les bouleversements des milieux. Il serait superflu de faire observer que chaque nouvelle phase évolutive de l'art correspond exactement à la décrépitude sénile, à l'inéluctable fin de l'école immédiatement antérieure. Deux exemples suffiront: Ronsard triomphe de l'impuissance des derniers imitateurs de Marot, le romantisme éploie ses oriflammes sur les décombres classiques mal gardés par Casimir Delavigne et Étienne de Jouy. C'est que toute manifestation d'art arrive fatalement à s'appauvrir, à s'épuiser; alors, de copie en copie, d'imitation en imitation, ce qui fut plein de sève et de fraîcheur se dessèche et se recroqueville; ce qui fut le neuf et le spontané devient le poncif et le lieu commun.

Ainsi le romantisme, après avoir sonné tous les tumultueux tocsins de la révolte, après avoir eu ses jours de gloire et de bataille, perdit de sa force et de sa grâce, abdiqua ses audaces héroïques, se fit rangé, sceptique et plein de bon sens; dans l'honorable et mesquine tentative des Parnassiens, il espéra de fallacieux renouveaux, puis finalement, tel un monarque tombé en enfance, il se laissa déposer par le naturalisme auquel on ne peut accorder sérieusement qu'une valeur de protestation, légitime mais mal avisée, contre les fadeurs de quelques romanciers alors à la mode.

Une nouvelle manifestation d'art était donc attendue, nécessaire, inévitable. Cette manifestation, couvée depuis longtemps, vient d'éclore. Et toutes les anodines facéties des joyeux de la presse, toutes les inquiétudes des critiques graves, toute la mauvaise humeur du public surpris dans ses nonchalances moutonnières ne font qu'affirmer chaque jour davantage la vitalité de l'évolution actuelle dans les lettres françaises, cette évolution que des juges pressés notèrent, par une inexplicable antinomie, de décadence. Remarquez pourtant que les littératures décadentes se révèlent essentiellement coriaces, filandreuses, timorées et serviles : toutes les tragédies de Voltaire, par exemple, sont marquées de ces tavelures de décadence. Et que peut-on reprocher, que reproche-t-on à la nouvelle école? L'abus de la pompe, l'étrangeté de la métaphore, un vocabulaire neuf où les harmonies se combinent avec les couleurs et les lignes : caractéristiques de toute renaissance.

Nous avons déjà proposé la dénomination de symbolisme comme la seule capable de désigner raisonnablement la tendance actuelle de l'esprit créateur en art. Cette dénomination peut être maintenue.

Il a été dit au commencement de cet article que les évolutions d'art offrent un caractère cyclique extrêmement compliqué de divergences ainsi, pour suivre l'exacte filiation de la nouvelle école, il faudrait remonter jusqu'à certains poèmes d'Alfred de Vigny, jusques à Shakespeare, jusques aux mystiques, plus loin encore. Ces questions demanderaient un volume de commentaires; disons donc que Charles Baudelaire doit être considéré comme le véritable précurseur du mouvement actuel ; M. Stéphane Mallarmé le lotit du sens du mystère et de l'ineffable ; M. Paul Verlaine brisa en son honneur les cruelles entraves du vers que les doigts prestigieux de M. Théodore de Banville avaient assoupli auparavant. Cependant le Suprême enchantement n'est pas encore consommé un labeur opiniâtre et jaloux sollicite les nouveaux venus.

Ennemie de l'enseignement, la déclamation, la fausse sensibilité, la description objective, la poésie symbolique cherche à vêtir l'Idée d'une forme sensible qui, néanmoins, ne serait pas son but à elle-même, mais qui, tout en servant à exprimer l'Idée, demeurerait sujette. L'Idée, à son tour, ne doit point se laisser voir privée des somptueuses simarres des analogies extérieures; car le caractère essentiel de l'art symbolique consiste à ne jamais aller jusqu'à la conception de l'Idée en soi. Ainsi, dans cet art, les tableaux de la nature, les actions des humains, tous les phénomènes concrets ne sauraient se manifester eux-mêmes ; ce sont là des apparences sensibles destinées à représenter leurs affinités ésotériques avec des Idées primordiales.

L'accusation d'obscurité lancée contre une telle esthétique par des lecteurs à bâtons rompus n'a rien qui puisse surprendre. Mais qu'y faire? Les Pythiques de Pindare, l'Hamlet de Shakespeare, la Vîta Nuova de Dante, le Second Faust de Goethe, la Tentation de Saint Antoine de Flaubert ne furent-ils pas aussi taxés d'ambiguïté ?

Pour la traduction exacte de sa synthèse, il faut au Symbolisme un style archétype et complexe : d'impollués vocables, la période qui s'arcboute alternant avec la période aux défaillances ondulées, les pléonasmes significatifs, les mystérieuses ellipses, l'anacoluthe en suspens, tout trope hardi et multiforme ; enfin la bonne langue- instaurée et modernisée - , la bonne et luxuriante et fringante langue française d'avant les Vaugelas et les Boileau-Despréaux, la langue de François Rabelais et de Philippe de Commines, de Villon, de Rutebeuf et de tant d'autres écrivains libres et dardant le terme du langage, tels des Toxotes de Thrace leurs flèches sinueuses.

Le rythme : l'ancienne métrique avivée ; un désordre savamment ordonné ; la rime illucescente et martelée comme un bouclier d'or et d'airain, auprès de la rime aux fluidités absconses ; l'alexandrin à arrête multiples et mobiles ; l'emploi de certains nombres premiers - sept, neuf, onze, treize, - résolus en les diverses combinaisons rythmiques dont ils sont les sommes. [...]




Manifiesto del Simbolismo (fragmento)

“Enemiga de la enseñanza, de la declamación, de la falsa sensibilidad, de la descripción 
objetiva, la poesía simbolista busca vestir la Idea de una forma sensible, que, no obstante, no 
sería su propio objeto, sino que, al servir para expresar la Idea, permanecería sujeta. La Idea, 
a su vez, no debe dejarse privar de las suntuosas togas de las analogías exteriores; pues el 
carácter esencial del arte simbólico consiste en no llegar jamás hasta la concepción de la Idea 
en sí. Así, en este arte, los cuadros de la naturaleza, las acciones de los hombres, todos los 
fenómenos concretos no sabrían manifestarse ellos mismos: son simples apariencias sensibles 
destinadas a representar sus afinidades esotéricas con Ideas primordiales” 

 “Para la  traducción exacta de su síntesis, el simbolismo necesita un estilo arquetípico y complejo: limpios vocablos, el período que se apuntala alternando con el período de los  desfallecimientos ondulantes, los pleonasmos significativos, las misteriosas elipses, el  anacoluto en suspenso, tropo audaz y multiforme”. 

“El ritmo: la antigua métrica brillante; un desorden sabiamente ordenado; la rima refulgente 
cincelada como un escudo de oro y de bronce junto a la rima de las fluideces abstrusas; el alejandrino con pausas múltiples y  móviles; el empleo de ciertos números impares”.